C’est quoi ce truc encore ?
Ca m’a toujours étonné, émerveillé, laissé coi.
L’illusion anamorphique est la reproduction d’une image sur une surface telle que le sol, un mur, que sais-je encore, dont la perspective est calculée depuis un point précis. Vu d’ailleurs, on se demande bien où veut en venir l’artiste, mais au bon endroit, c’est très étonnant et troublant.
Heum ! bon… suivant l’endroit où l’on se trouve l’image est soit complètement déformée ou alors…. quelle merveille…
Le plus simple est de vous montrer cela, n’est-il-pas ?
On commence par une explication de la chose…
Et maintenant en grandeur nature par Julian Beever
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Les origines
Aussi connu populairement comme peinture de rue en raison de son lieu le plus commun d’exposition, l’art anamorphique 3D retrace ses origines à la Renaissance. À cette époque, les artistes utilisaient des principes géométriques pour peindre une image déformée sur un plan, ou surface bidimensionnelle. Lorsque vu dans un miroir en choisissant soigneusement le bon angle, l’image apparaissait normale.
Les bases
La peinture anamorphique en 3D nécessite un énormément de talent artistique, y compris une capacité de capturer des images d’une façon réaliste. Pourtant, elle suit également des principes bien définis que tout artiste peut utiliser pour créer une de ces peintures.
La création
Pour commencer une peinture anamorphique en 3D, l’artiste dessine une étude, ou miniature, du travail envisagé. L’objectif à ce stade est de réaliser l’image en forme allongée comme on la voit d’un point de vue particulier. Cela contribuera à l’illusion que la peinture fini est une partie réelle de son environnement.
Ensuite, les lignes de quadrillage sont superposées sur l’étude. Il s’agit d’un réseau de lignes horizontales et verticales qui divisent la surface de la peinture en carrés. L’utilisation d’une grille permet le transfert de l’image à partir de papier sur la chaussée beaucoup plus facilement.
Pour sélectionner un emplacement, la plupart des artistes essaient de choisir une rue où la circulation routière est peu importante. Un flot continu de voitures et de camions rendrait le travail beaucoup plus difficile.
L’artiste mesure et dessine une grille de craie avec le même nombre de cellules que sur l’étude. Le contenu de chaque cellule, est méticuleusement copié sur le trottoir.
La dernière étape dans le processus, est de bien effacer toute preuve qui subsiste des lignes de la grille.
La plupart des artistes prennent des photos de leur art de la rue, à la fois du point de vue désiré et d’une vue générale. Celles-ci fournissent une trace durable du travail. Par sa définition, l’art de rue est temporaire, susceptible d’être emportés par la pluie.
Un artiste à découvrir Sergio Odeith: http://www.odeith.com/anamorphic/
A vos pinceaux maintenant.
😀
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2012