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Le TO7 est un ordinateur commercialisé par le groupe Thomson-Brandt de novembre 1982 à juin 1984.

Le TO7 est construit autour d’un processeur Motorola 6809 cadencé à 1 MHz. Il dispose d’une trappe pour insérer des cartouches ROM appelées MEMO7. Son interface utilisateur utilise le langage BASIC élaboré par Microsoft, qui est inclus dans la cartouche ROM livrée avec l’appareil. Son clavier est à membrane plastique. Un radiateur encombrant est fixé à l’arrière sur certains modèles, reconnu pour être brûlant après quelques heures d’utilisation. Le périphérique d’affichage est un écran de télévision ordinaire connecté via une prise Peritel. Le crayon optique, périphérique de pointage à l’écran, est proposé en standard dans la configuration.

Fin 1983, un pack était proposé à la vente et comprenait :

• Le TO7
• L’extension Musique et jeux, un boitier enfichable gérant le son et 2 joysticks à prise DIN
• La cartouche BASIC Microsoft
• Le jeu sur cartouche Trap, un jeu de labyrinthe 2D, sorte de Pac-Man simplifié
• Le logiciel graphique sur cartouche Pictor permettant de dessiner sur l’écran avec le crayon optique
• Le manuel utilisateur
• Un livre d’initiation au BASIC didactique et assez bien conçu

A l’époque, le support le plus répandu pour les logiciels étant la cassette audio, l’achat d’un lecteur de cassettes était quasiment obligatoire. Thomson proposait son propre lecteur propriétaire, mais qui avait l’avantage de transférer les données directement en numérique jusqu’à l’étage d’enregistrement, contrairement aux concurrents. Par la suite, d’autres supports gagnèrent en popularité, tel le QDD (Quick Disk Drive), une sorte de lecteur de disquette à piste en spirale développé par Mitsumi, disponible chez plusieurs constructeurs (notamment dans la gamme MSX, chez Oric et sur plusieurs synthétiseurs de l’époque).

Après chargement du BASIC, la mémoire disponible pour les programmes est d’environ 6 Ko. Pour exécuter certains programmes évolués (jeux), il est nécessaire d’acquérir un module enfichable d’extension de 16 Ko portant la mémoire à 24 Ko. Une autre extension commercialisée par Peritek, permet de monter jusqu’à 32 Ko (à comparer aux 48 Ko extensibles à 112 Ko du successeur, le TO7-70).

TO signifie « Télé-Ordinateur », car cette machine était destinée au marché familial et se branche au téléviseur du salon, ce qui permettait d’économiser l’achat d’un moniteur très coûteux.

Le TO7 est une machine innovante en 1982, conçue pour être compatible avec le Minitel, disposant d’un crayon optique en standard et d’une résolution graphique élevée pour l’époque.

Plusieurs brevets sont déposés par Thomson concernant la gestion graphique, la trappe à cartouches MEMO7 et le lecteur de disquettes externe.
Mais surtout, il est 100% français. Il gagne en popularité grâce à ses logiciels éducatifs et au travers du plan 10000 micros destiné à équiper les écoles en informatique.

Il est remplacé en juin 1984 par le TO7-70. Le plan Informatique Pour Tous qui commence fin 1984 et donc après la fin de production du TO7, fait appel au MO5 et au TO7/70.